Oui - en général, toutes les activités auprès d'un employeur suisse qui durent plus de 90 jours ou 3 mois par année civile sont soumises à autorisation.
Les frontaliers des pays de l'UE/AELE peuvent s'annoncer comme frontaliers auprès de la municipalité du lieu de travail avant de prendre leur emploi. L'autorité cantonale compétente du lieu de travail accorde le permis G.
L'autorisation pour les frontaliers de l'UE/AELE est valable cinq ans, pour autant qu'il existe un contrat de travail avec une durée indéterminée ou une durée de plus d'un an. Si le contrat de travail a été conclu pour une durée inférieure à un an mais supérieure à trois mois, la durée de validité de cette autorisation est déterminée par la durée du contrat de travail. Pour une durée d'engagement inférieure à trois mois, la procédure d'annonce s'applique.
Pour les citoyens hors UE/AELE, une autorisation frontalière ne peut être accordée que s'ils possèdent d’un droit de séjour permanent dans un pays voisin de la Suisse et s'ils résident depuis au moins six mois dans la zone frontalière. Les zones frontalières sont des régions définies avec précision dans les accords respectifs sur les travailleurs frontaliers (entre la Suisse et l'État voisin concerné).
Il convient de noter que les citoyens hors UE/AELE ont besoin d'un permis de travail et que, pour les ressortissants d'États tiers, la priorité des travailleurs indigènes s'applique en principe et que des contingents sont donc appliqués pour les autorisations.
États de l'UE-27 : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède.
Pays de l'AELE : Principauté de Liechtenstein, Islande, Norvège, Suisse.
(Source : Secrétariat d'État aux migrations SEM, juillet 2021)